Le chef de l'Etat a annoncé différentes mesures ce jeudi, en déplacement à l'université Paris-Saclay, pour remédier à la situation pénible des étudiants.
En grande difficulté depuis le début de la crise du Covid-19, les étudiants pourront désormais bénéficier de deux repas quotidiens à seulement un euro le repas dans les restaurants universitaires. Le président de la République Emmanuel Macron a annoncé la mesure ce jeudi, lors d’un déplacement à l’université Paris-Saclay. Clara, étudiante en Master ingénierie de projets culturels et interculturels à Bordeaux se réjouit de la nouvelle : « Je vois ça d'un très bon oeil, sourit la jeune brune. Financièrement ce n'est pas évident pour beaucoup d'entre nous, si on paye nos repas un euro seulement, on pourra souffler un peu et mettre de l'argent de côté pour se faire des petits plaisirs qu'on ne pouvait pas se payer avant ».
Et ce coup de pouce est fort bienvenu, car avec la fermeture des bars et restaurants qui sont d'importants pourvoyeurs d'emplois étudiants, ils sont nombreux à être privés d’une source de revenus cruciale pour financer leurs études. Le chef de l’État a également déclaré que les étudiants devaient pouvoir retourner en cours au moins un jour par semaine s’ils le souhaitaient. « Enfin ! souffle Nicolas, 24 ans, étudiant en première année d'Histoire de l'art. Je vais enfin pouvoir rencontrer mes camarades que je n'ai vu qu'à travers un écran. ». Les cours à distance, en vigueur depuis la rentrée, ont privé le jeune sudiste de tout contact direct avec les autres élèves de la formation qu'il découvre. Un « chèque psy » pour lutter contre le mal-être
« Un étudiant doit avoir les mêmes droits qu'un salarié […] S'il en a besoin, il doit pouvoir revenir à l'université un jour par semaine » dans des amphis, avec une jauge maximum de 20%, a encore indiqué Emmanuel Macron. Cette nouvelle intervient alors que les témoignages d’étudiants faisant part de leur mal-être se multiplient sur les réseaux sociaux.
A ce propos, le chef de l'État a annoncé la création d'un « chèque psy » qui permettra « à tous les jeunes qui le souhaitent et qui en ont besoin d'accéder beaucoup plus facilement, et avec une prise en charge, à un professionnel - psychologue, psychiatre ». « Le retour à la normale n’est pas envisageable au deuxième semestre » a cependant prévenu le chef de l’État. Il faudra vivre « avec les contraintes […] jusqu’à l’été ».